mercredi 5 avril 2017

OPERATION HANGAR ! ( de Bertrand)

        "A l'heure où le coq hésite encore à chanter et où le laitier n'est point encore passé, un exploit formidable se prépare. 
Un à un ils surgirent peu à peu de la brume :  Gégé (toujours dans son premier sommeil), accompagné de Pierrick, Fred, Vincent, François et François, Antonio et Sébastien.

         Nul ne se doutait du défi qu'allaient relever ces mercenaires. 

       N'écoutant que leur courage, équipés de gants, de clés de 125, de dévisseuses, de pied de biche et autres armes terrifiantes, ils se sont attaqués à la bête....
 Terrifiante, massive, indestructible. 

       Son blanc immaculé masquait la férocité de sa structure. Les premiers assauts se firent dans l'allégresse et la bonne humeur. Ne manquaient que les chants des Sept nains pour parfaire cette vision bucolique. 

Mais peu à peu, la mission apparu immense, impossible, herculéenne...




    Mais au lointain tintinnabulaient les premières bouteilles d'apéro. Redoublant d'effort et d'énergie, ces demi-dieux trouvèrent leur second souffle. En quelques heures, la créature fut massacrée, dépouillée, évidée. Privée de sa fourrure et de sa carapace protectrice, seul subsistait son squelette puissant et arrogant mais néanmoins hérissés de dents dévastatrice.

          Fût alors décidé un replis stratégique et salvateur. Fourbus et abattus, les guerriers retrouvèrent avec bonheur la quiétude et l'amour du bivouac du camp de base. 
           La tambouille fut ce jour là préparée par Serge et Annie-Rose. 

Les chopes s'entrechoquèrent, les couverts tournoyaient autour de la carbonnade. 

           La petite troupe reprenait espoir, goût à la vie et aux divers plaisirs qu'offre cette dernière. 
1 bouteille de pastis et 8 bouteilles de vin furent englouties. 1 bouteille de Perrier aussi qui avait dû se renverser au sol par inadvertance.

             Ragaillardis par cette ripaille, ils repartirent, motivés, très très souriants et déchainés. L'enfer s'abattit sur les dernières défenses de la bête. 

             Oubliés la raison et le démontage méthodique:
 C'est à coup de bélier, de merlin, de masse, de catapultes que les énergumènes alcoolisés réduisirent à néant tout espoir pour l'animal. 

              Vaincu, rasé... éparpillé façon puzzle... il n'en restait rien. Ils avaient réalisé l'impossible. Ils étaient des.... HÉROS ! 

           Cette histoire vous pourrez, pour certains, la raconter à vos petits enfants en clamant haut et fort : J'y étais ! Ou bien je les ai connus !

 Mais avant tout : ce sont des amis !!!! 

Un grand grand merci à vous tous !"

 Bertrand